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L'actu au collège Romain Rolland
2 décembre 2014

Noir... c'est noir

 

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Personne n'en sortira vivant...

Des élèves de 3e ont inventé une suite à une nouvelle étudiée en classe : Personne n'en sortira vivant / Marc Villard

Florilège

 

Moi, mon nom c'est Dan Steranko. Je crèche dans la cellule 216B de la petite prison de Colville. Je regarde par les barreaux de ma fenêtre, et je vois la grande colline de Colville. Dessus, il y a des enfants qui jouent, des oiseaux qui volent et des familles qui se promènent, ils me rappellent lorsque j'étais encore libre et heureux.

 

Trois semaines plus tôt, je me rendais tranquillement mais méfiant à mon Lavomatic pour y jeter un œil. Tout à coup, la porte s'ouvra brusquement. Dans un sursaut général, les clients se retournèrent tous en même temps. Une voix rauque et forte hurla : « Police ! Mettez tous vos mains en l'air » ! Les clients s'éxecutèrent et mon sang se glaça suivi d'un frisson qui parcoura tout mon corps, "Non... Pas ça", pensai-je. « Nous recherchons Dan Steranko ! » L'homme qu'il montra sur la photo m'était familier... C'était moi ! J'esseyai de camoufler mon visage mais la voix rauque cria aussitôt : « Vous ! Posez cette bassine et levez vos mains ! » Je m'éxécutai et ces "p...." d'flics me démasquèrent, ils me bondirent dessus et en quelques secondes, j'étais couché, les mains derrière le dos, menotées. J'entrais dans la voiture qui me conduisit directement au poste de la petite prison de Colville.

 

Sans discuter, ils me jetèrent dans la cellule humide et sombre. Mon voisin de cellule, Jojo était un mec un peu paresseux, toujours avachi sur son canapé et il ne parlait jamais...

 

Imrane Chaïb

 

 

 

 

 

 

Moi mon nom c'est Dan Steranko. Je crèche dans la cellule 216B de la petite prison de Colville. Je regarde par les barreaux de ma fenêtre et je vois au loin les travaux de cette maudite médiathèque avancer. Plus j'y pense, plus j'ai la haine : cette semaine je me suis battu deux fois à cause d'imbéciles qui croient avoir tout vécu dans leurs misérables vies de taulard.

 

 

 

Trois semaines plus tôt je relisais Les Misérables de Victor Hugo tranquillement dans le salon, quand tout à coup, j'entendis un gros bruit sourd, et je vis ma porte d'entrée voler, et de l'autre côté une troupe de policiers en train de foncer sur moi. Trente secondes après, je me retrouvai menotté au sol. On m'emmena de force dans un camion de CRS, j'eus quarante-huit heures de garde à vue mais je n'ai rien avoué, de toutes les façons, ça n'a rien changé, ils avaient des preuves tenaces. J'avais engagé le meilleur avocat de la ville , mais ça non plus ça n'a rien changé. J'ai obtenu une peine de trente-cinq ans, comme si avec mon cancer j'allais tenir... Mais ce qui me chagrine, c'est que je passerai mes dernières heures derrière les barreaux ;  j'espère au moins que je ne serais pas mélangé avec les psychopathes en tout genre.

 

 

 

De retour dans ma cellule miteuse, je viens de recevoir une nouvelle qui peut tout changer. Si je fais une crise du pancréas, on m'opérera dans un hôpital en dehors de la prison. Espérons qu'il me reste encore quelques talents d'acteur...

 

Myriam Taleb

 

 

 

 

 

Moi mon nom c'est Dan Steranko, je crèche dans la cellule 216B de la petite prison de Colleville. Je regarde par les barreaux de ma fenêtre et je vois les gens libres, les enfants qui s'amusent et les oiseaux voler. Ici c'est l'enfer, les gens règlent tout par la violence. La cantine... je préfère même pas en parler, même les chiens mangent mieux que nous.

 

 

Trois semaines plus tôt, j'étais tranquillement chez moi mais j'avoue quand même que je pensais toujours aux deux meurtres que j'avais sur le dos.

 

Chaque jour, je voyais la destruction du bâtiment des impôts qui avançait de plus en plus. Pour moi, cette histoire n'était plus qu'un mauvais souvenir, pourtant un jour très tôt le matin j'entendis quelqu'un qui frappait très fort à la porte. Quand tout à coup tout, un groupe de flics avec des cagoules défonça la porte et me plaqua au sol. Et c'est à ce moment que commença ma descente aux enfers.

 

 

 

Moussouni Mohamed

 

 

 

 

 

 

 

 

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